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L'Ébénisterie à l'Œuvre : La Création d’une Bibliothèque sur Mesure à Avignon

Du mobilier artisanal Haut de gamme, original, au design contemporain et sur mesure

Vous avez forcément des meubles chez vous. Avez-vous déjà pensé aux nombres d'heures qu'il a fallu pour qu'il soit tel quel dans votre chambre ou votre salon ?! C'est un travail de longue haleine, de patience, car de nombreuses étapes constituent la fabrication d'un meuble. Il est parfois difficile de se rendre compte du travail que ca représente, c'est pourquoi j'ai pensé que ce post pourrait vous éclairer. Je ne rentre pas dans le détail dans cet article mais je ferai peut-être un article par étape, si cela vous intéresse. Imaginez : on passe quand même d'un bout d'arbre avec l'écorce à un meuble tout beau tout fini ! Alors justement, nous les ébénistes on achète des "billes" de bois, c'est à dire des bouts d'arbre, des tronçons d'arbre si vous préférez, coupés en plateaux. Avec l'écorce, l'aubier et tout et tout, totalement brut. On l'achète directement à la scierie, ou chez les négoces en bois. Idéalement on l'a fait séché dans notre atelier. Plus le bois a séché, plus il sera stable car il sera vidé de son eau et ca évitera les mauvaises surprises comme les déformations en fonction de la météo, de l'hygrométrie etc ... Après avoir bien préparé le travail c'est à dire le dessin et la réalisation des plans, ce qui, déjà, constitue un énorme travail en amont, on a fait une fiche de débit, c'est en gros la liste de tous les éléments qui vont composer le meuble : traverses, montants, pieds etc, dans laquelle on a noté les longueurs, les largeurs, les épaisseurs et aussi les essences de bois. C'est la feuille de route ! Pour cette étape on utilise des scies, à format, plongeante, tronçonneuse même ! On prend un mètre et un crayon et on note sur nos plateaux les endroits où il va falloir couper, pour avoir un tas de bouts de bois, autant de morceaux que le meuble a d'éléments. Après vient l'étape du corroyage = dégauchissage et rabotage. La on commence a y voir plus clair, déjà on voit le bois, sa couleur, ses veinages, et puis on a des sections d'équerres (enfin sauf si on veut pas que ca le soit) Ici on utilise une dégauchisseuse et une raboteuse. On établit : c'est à dire on va dessiner un signe qui nous permettra de savoir où se situe ce bout de bois dans l'ensemble du meuble, sa fonction quoi. C'est comme un langage (de signes) d'ébéniste. Bon la il faut juste une craie ou un crayon. Si le meuble a un plateau en bois, ou une grande surface comme le plateau d'une table, le dessus d'une enfilade, une porte, alors on doit faire des "panneaux" en collant plusieurs bouts de bois. Car quand vous voyez un plateau d'une grand largeur sur un meuble fini, il y a forcément plusieurs bouts collés les uns aux autre, si vous regardez bien, vous verrez les joints. Évidement le but est de ne les voir uniquement si on les cherche. En fait on reconstitue de la surface pour éviter les déformations et torsions que le bois aura dans le temps, et en fonction de la manière dont a été débitée la bille, pour maîtriser le fait qu'il tire à cœur, c'est à dire qu'il finira par faire la banane. Ensuite on fait les usinages : les assemblages, tenons, mortaises, assemblages plus complexes, les profils, les moulures, les rainures, les feuillures etc etc Ici on peut utiliser toutes les machines, la scie à format, la scie à ruban, la degau/rabo, la toupie, et puis l’électroportatif, la défonceuse, la lamelleuse etc

Collier, sautoir, quelque soit sa longueur, le pendentif est construit de la même manière. 2 bouts de bois en Ebène massif, sculptés, formés jusqu'à ce que la forme me plaise, jusqu'à ce que je les juge équilibrés entre eux. Puis ils sont poncés, huilés, percés et enfilés sur un tube de laiton comme s'ils faisaient de la balançoire. Une chainette choisie pour sa finesse passe dans le tube. Un pendentif bauhaus disent les uns, un pendentif plein de classe disent les autres. Moi en tous cas, je voulais quelque chose d'équilibré dans le déséquilibre, quelque chose d'assez brut dans la forme pour laisser sa place à l'ébène qui a naturellement une prestance qui s'impose. Comme si j'étais le metteur en scène de ce bois si noble, j'ai cherché la construction idéale pour le mettre en valeur, révéler sa beauté tout simplement. C'est comme ca qu'est née cette collection capsule de bijoux : pendentifs et boucles d'oreille l'Ebène est dur comme de la pierre (précieuse), précieux comme une pièce unique. Il est dense comme les rues d'une capitale la semaine avant Noël (en temps normal) L'Ebène est intense comme un café ristreto ou le noir des yeux des hommes méditerranéens et majestueux comme une panthère noire. Chaque collier est unique, à porter sans modération. ---> visiter la boutique

Ce n'est pas tous les jours qu'on fait appel à un ébéniste, une ébéniste de surcroît, encore moins ! On se dit que c'est inaccessible, ou que le style ne conviendrait pas, et puis autant un meuble déjà fabriqué présenté en magasin vous parle, mais une idée abstraite dans le coin de la tête ? c'est trop vague. Ces idées reçues sont pour la plupart fausses et je vais essayer de vous démontrer le contraire. C'est inaccessible. Faux. C'est sûr qu'on n'est pas sur la même gamme que le meuble industriel premier prix produit en énormes quantités, certains meubles sont si peu chers qu'ils coutent moins cher que le prix du bois que je paierai moi au tarif professionnel pour le construire. Alors là, déjà c'est qu'il y a un problème. Mais on n'est pas dans la même démarche. Nous ébéniste, le bois on le regarde, on l'observe, on le choisit. On accepte certains de ses défauts, on joue avec, on en met certains bien en évidence parce qu'on les aime, on en met d'autres à des endroits qu'on ne verra pas, on en refuse, s'ils ont une incidence structurelle. On ne compte pas toutes les heures non plus, notamment le choix du bois c'est quelque chose qu'on ne facture pas, alors que ca prend du temps, on peut y passer des heures. En ce qui concerne le prix, on n'est pas obligé de mettre de l'ébène partout, ni de faire des queues d'arondes partout. On s'adapte à un budget de la même manière que vous vous orientez sur un niveau de gamme. En restant dans le haut de gamme quand même :) on est compréhensif, et on aime votre démarche, le fait que vous souhaitiez passer par un artisan, c'est quelque chose qui nous touche, en tout cas moi, ca me touche, je me dis qu'on avance, et avec tout le recul qu'on a, même un tout petit pas, ca fait du bien ! Le style, l'esprit On a peut-être en tête les meubles Henri IV, Louis XV, les moulures, les sculptures, les feuilles d'acanthes, quel travail pointu mais dont on ne veut plus. Tout ce bois magnifique qui compose le mobilier de nos grands-parents, qu'on ne mettrait pour rien au monde chez nous ! Quel gâchis ce bois qui a si ben vieilli et traversé le temps, témoin de nos vies. Mais fort heureusement notre société regorge d'ébéniste 2.0 aux inspirations variées, aux savoir-faire traditionnels mis à l'épreuve dans un style résolument contemporain et innovant. On conserve les techniques mais on chamboule les codes, tous les jours je vois sur instagram de mes copains artisans ébénistes des pépites ! C'est vrai que j'aimerais pouvoir passer plus de temps sur des détails, m'écarter complètement de cette rentabilité minimum sans laquelle on mettrait la clé sous la porte. C'est à nous et c'est en cela qu'il est parfois difficile d'être un artisan d'art serein, de trouver un compromis entre créer, inventer et expérimenter et gagner sa vie un minimum, c'est à dire plus que payer les charges qui sont relativement élevées dans ce métier. Ca aussi c'est quelque chose qu'on ne facture pas et qu'on a du mal à quantifier : la recherche et l'expérimentation. Les essais. Les ratés et les succès. Une idée trop vague pour être définie. Mais on est là pour cà ! Vous arriverez avec des mots, des gribouillages juste quelques chiffres à nous mettre sur le chemin de vos envies, sur la piste de décryptage. Et puis c'est la partie la plus difficile de mon métier, mais certainement la plus intéressante. Trouver l'inspiration, pour sortir un meuble, une pièce unique, le bon équilibre entre technique et esthétique, un meuble qui attire l’œil, qu'on a envie de regarder, de toucher, de mettre chez soi en évidence, et dont on ne se lassera pas. L'avantage de passer par un ébéniste c'est qu'avec la longueur du processus, entre le premier contact et le moment où le meuble est posé à sa place, il s'est passé tellement d'étapeq qu'on est dans l'acquisition sérieuse et réfléchie et loin de l'achat compulsif. Le plaisir est démultiplié dans l'intensité et dans le temps. Pensez-y !

La suspension d'une pièce de vie est un élément très important dans la décoration globale. D'une part parce que l'ambiance dépend de l'éclairage d'une pièce, mais aussi car la supension est l'objet aérien, central qui occupe l'espace, le centre. Et c'est important de bien le choisir. Je vous propose un luminaire en bois, composé d'ailettes rayonnantes dont je dessine la silhouette et la reproduit à l'identique grâce à un gabarit. La lumière traverse chaque ailette et dessine aux murs et aux plafonds des ombres portées. Allumées, un papier peint d'ombres se dessine sur les murs, transforme la pièce et l'ambiance devient chaude et feutrée. Eteint c'est une pièce de belle fabrique dont la présence et l'élégance se font remarquer. Ambiance cosy, déco travaillée. Ce lustre se marie avec tous les styles : vintage, contemporain, ancien, avec tous les matériaux, bois assurément, mais aussi verre, marbre, peinture, acier, et avec toutes les couleurs. Tous mes luminaires sont fabriqués artisanalement dans mon atelier, ils sont estampillés Atelier Mermoz. Tous les modèles sont disponibles (dans une des 4 essences : chêne, frêne, noyer, merisier) à la commande même s'ils ne sont pas encore sur l'eshop, je peux également réfléchir à un modèle sur mesure.